DÉVELOPPEMENT DURABLE
-30%
d'émissions de CO₂ par passager-kilomètre d'ici 2030 par rapport à 2019
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Consciente de sa responsabilité face à l’urgence écologique, Air France s’engage et agit.
Découvrez l’ensemble de nos actions pour un voyage plus responsable.
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En plus du CO₂, l’aviation a d’autres impacts sur le climat, regroupés sous le terme « effets non-CO₂ ». Ces effets résultent d’interactions complexes entre les émissions des avions et l’atmosphère. Ils sont principalement liés à la formation de trainées de condensation.
L'évaluation de l'impact climatique de ces effets non-CO₂ présente encore beaucoup d'incertitudes, mais les derniers travaux scientifiques s’accordent à dire qu’ils ont un impact réchauffant significatif, surtout à court terme, du même ordre de grandeur que celui du CO₂. Air France est mobilisée pour identifier et mettre en œuvre les solutions permettant de réduire les effets non CO₂, et ainsi minimiser l’impact climatique de ses vols.
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RÉDUIRE
au maximum nos émissions directes de gaz à effet de serre
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RÉDUIRE
nos émissions indirectes avec nos partenaires et fournisseurs
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RETIRER
du CO₂ présent dans l'atmosphère
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Air France accélère sa transition environnementale. Découvrez nos actions pour renouveler notre flotte, développer l’usage de carburants d’aviation plus durables, généraliser l’éco-pilotage, encourager l’usage de transports bas-carbone et améliorer l’empreinte environnementale de notre restauration à bord.
Le renouvellement
de la flotte
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SAF
les carburants d'aviation durables
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L'éco-pilotage
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L'intermodalité
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Une restauration
plus responsable
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L’aviation civile a émis en 2019 environ 1 milliard de tonnes de CO₂, soit 2,4% des émissions mondiales. Les émissions du secteur ont augmenté de 40% entre 2005 et 2019, en raison d’une forte croissance du trafic, et ce malgré une amélioration continue de l’efficacité énergétique des avions, des moteurs et de leur exploitation. Il est donc urgent que les émissions du transport aérien commencent à significativement diminuer. Air France, dont les émissions ont baissé de 6% sur la même période, souhaite jouer un rôle moteur dans la transition du secteur.
L’aviation a aussi des impacts hors CO₂ sur le climat. En particulier l’émission à haute altitude de particules de suie peut favoriser la formation de trainées de condensation ou de nuages d’altitude, de durée de vie courte (quelques jours à quelques semaines quand celle du CO₂ est de l’ordre d’un siècle) mais avec un pouvoir réchauffant potentiellement intense. L’impact de ces effets revêt encore un important degré d’incertitude. Les carburants d’aviation durables émettant moins de suie que le kérosène, ceux-ci pourraient, selon plusieurs études (Kärcher, Mahrt, Marcolli 2021), réduire significativement la formation de traînées de condensation.
Dans l’état le plus récent des connaissances, la communauté scientifique internationale évalue la contribution totale de l’aviation, toutes émissions comprises, à 4,9 % du réchauffement dû aux activités humaines. (D.Lee et.al 2020)
La décarbonation du transport aérien nécessite des investissements conséquents, l’aviation étant l’un des secteurs les plus coûteux à décarboner (réduire 1 tonne de CO₂ dans le secteur coute par exemple plus de 5 fois plus cher que dans les secteurs de production d’énergie ou l’agriculture). Pour autant, cette décarbonation n’est pas une option. Elle représente un défi immense, et appelle une mobilisation de tous les acteurs : compagnies aériennes, fabricants d’avions et de moteurs, fournisseurs de carburants, pouvoirs publics, et également nos clients.
Ces surcoûts se reflèteront probablement dans le prix des billets d’avion. Il faudra certainement payer plus cher pour voler à l’avenir, mais ceci permettra de voyager en émettant moins de gaz à effet de serre. Nous sommes conscients qu’il s’agira d’un effort supplémentaire de la part de nos clients, et nous nous engageons à les informer de manière transparente sur le montant et l’impact concret de leur contribution à nos réductions d’émissions.
La sensibilisation de nos salariés aux enjeux environnementaux, et en particulier climatiques, est un axe majeur de notre stratégie de développement durable. C’en est même un prérequis, puisque pour apporter des solutions à un problème, il faut commencer par bien le comprendre.
Or, comme dans beaucoup d’entreprises, la plupart des salariés n’ont pas reçu dans leur cursus académique de formation complète sur ces problématiques. C’est pourquoi nous déployons en interne depuis 2020 la Fresque du Climat, atelier d’intelligence collective qui permet de comprendre les enjeux climatiques en se basant sur les données scientifiques de référence.
En complément, nous avons créé des modules de formation spécifiques sur les enjeux environnementaux de l’aérien, et avons mis en place un réseau de référents environnement dans chaque direction de l’entreprise. L’expérience nous a montré que plus nos collaborateurs sont sensibilisés à ces questions, plus ils souhaitent et sont à même de passer à l’action dans leurs différents métiers. C’est donc un outil indispensable à la mobilisation interne et à la diffusion de nos actions environnementales partout dans l’entreprise.